« Sans affection, on ne peut pas vivre », dit Kenza, 13 ans. Depuis 1948, des mineurs sont accueillis dans une structure unique, située dans la Drôme, à l’ambiance familiale.
« J’ai hâte de retrouver ma chambre ! », lance Kenza, de retour de vacances avec trois copains. Sur le perron, Agnès, cheveux poivre et sel, les accueille en les serrant fort dans ses bras et en les embrassant. Tout est là, dans ces effusions – dont la gaîté tranche avec la musique plombante de la Gnossienne No 1, d’Erik Satie, en introduction du documentaire Les Enfants de Vercheny. Ces enfants ne sont pas ses enfants. Elle les héberge, avec son mari Richard.