Les Amandiers

Mission

La mission confiée au service par le magistrat ou le service d’Aide sociale à l’enfance vise à apporter une aide à une famille qui rencontre des difficultés dans l’éducation d’un enfant ou d’un adolescent en devenir adulte.
C’est une mesure éducative, mais également une mesure de protection qui vise à restaurer ou construire, avec les parents, un cadre de vie suffisamment sécurisant pour l’évolution de l’enfant.
L’activité se répartit sur l’ensemble du département des Hauts de Seine en fonction des besoins.
Les principales modalités d’intervention auprès des enfants et leur famille :

• Visites à domicile et / ou dans l’environnement de vie du jeune.
• Rencontres dans les locaux du service.
• Contacts directs avec le jeune.
• Activités éducatives collectives.

Agréments et habilitations

Le service est habilité par le Ministère de la Justice, financé par le Conseil départemental des Hauts-de-Seine.

​L’équipe composée d’une directrice ajointe, d’un chef de service, de quatre éducateurs, d’une psychologue, d’un animateur et d’une secrétaire, accueille 36 mesures. Elle accompagne des adolescents âgés de 13 à 17 ans, connaissant des difficultés multiples. Les familles concernées vivent sur un territoire à proximité de nos locaux en cohérence avec le rythme soutenu des accompagnements : Nanterre, Courbevoie, Rueil Malmaison, Suresnes, Puteaux, Neuilly.

Les principes d’intervention

Le PAD cherche à associer la famille, parents et adolescent, à la définition du projet éducatif personnalisé. Il travaille à ce que la famille puisse identifier ce qui fait danger pour l’enfant en s’appuyant sur leurs savoir-faire. Il vise le soutien de la relation parent/enfant sur les moments de vie quotidienne et repère avec eux les décisions, les actes et les moments de la vie quotidienne pour lesquels il n’y a pas de difficultés et les domaines ou périodes pour lesquels ils ont besoins d’être soutenus et accompagnés.

La posture professionnelle s’appuie sur une pratique de temps partagé. Faire avec et être avec les parents et l’adolescent au quotidien, s’atteler ensemble à la résolution de leurs difficultés en sortant d’une logique première d’expertise. Divers moyens sont déployés pour tenter de rencontrer l’adolescent et ses parents, tout en « tolérant » la façon dont ils y résistent.

Le rythme des interventions

Un contact rapproché est organisé avec la famille et les acteurs qui participent à l’éducation et au bon développement du mineur. Les rencontres sont organisées de manière hebdomadaire et plus si nécessaire (au domicile, au service, à l’extérieur, des activités éducatives collectives ou individuelles, des rencontres avec la famille élargie ou les personnes ressources).

Le service propose aux jeunes des activités éducatives qui s’appuient sur différents médias (activité sportives, ludiques, de prévention, d’information, etc.) et concernent l’ensemble des domaines de la vie des adolescents (santé, loisirs, formation, insertion sociale, etc.). Elles s’inscrivent dans une approche individuelle ou collective selon la dynamique des situations et des besoins repérés.

La réalisation d’actions et de projets collectifs est une modalité d’intervention à part entière. La dimension collective intervient comme un support facilitant la socialisation, en tentant d’ajuster les difficultés relationnelles.

Le PAD est ouvert tous les jours de 9h à 20h. Une permanence éducative est assurée jusqu’à 20h. Les parents et les jeunes doivent pouvoir, en dehors des temps de rencontre organisés, avoir au téléphone un interlocuteur de manière certaine. Après 20h une astreinte téléphonique est organisée. S’il y a nécessité, l’éducateur se déplacera et interviendra à la demande du cadre d’astreinte.

Un accueil est possible sur des hébergements soit exceptionnels (en institution ou dans l’environnement familial) soit périodiques (WE et séjours organisés par le service, accueil auprès de services extérieurs) en fonction des besoins repérés.

Agrément et habilitation

Habilitation du département pour des mesures exclusivement judiciaires. L’OPP ou le jugement de placement confie le mineur à l’ASE et le Service des Solidarités Territoriales concerné mandate le service pour le suivi du placement à domicile.